Le rucher Yamada SARL Retour à l'entrée

Le message de salutations
Le concept fondateur de notre entreprise
Notre travail
Le profil de notre entreprise
Notre contribution
La bibliothèque des abeilles
Le concours de contes et de livres d’images
Eco-school
La classe des abeilles
Les séminaires culturels
Les campagnes de reboisement
Reboisement au Népal
Reboisement en Mongolie
Pour les enfants des enfants de nos enfants
Notre contribution à la protection de l’environnement
Le production d’énergie électrique par éolienne
Le système d’énergie solaire
La ferme apicole

Dernières informations
Le recrutement
Comment nous contacter
Correspondance possible seulement en anglais, chinois et coréen.
Shopping
Le monde des abeilles

Pour les enfants des enfants des enfants.


La meilleure façon pour les pères de participer à l'éducation familiale.  Conversation entre Naoki OGI et Hideo YAMADA
  
Ce qui suit est le compte rendu d'une conversation paru dans le journal en mars 2002, partiellement modifié.

Il est impossible pour un père de réprimander ses enfants s'il n'a pas au préalable bâti une relation de confiance avec eux.


Hideo YAMADA :
J'ai lu votre livre : « Pourquoi les pères ne peuvent pas réprimander leurs enfants » et j'ai pu totalement m'y retrouver.

Naoki OGI :

Au Japon, les pères salariés dans une entreprise ne peuvent pas emmener leurs enfants sur leur lieu de travail de façon à ce qu'ils le voient travailler. C'est une des raisons pour lesquelles les enfants ne respectent pas leur père et même, l'idée qu'ils devraient respecter leur père ne leur vient même pas à l'esprit. Par conséquent, les pères font des efforts pour maintenir une bonne relation avec leurs enfants et la relation qui en découle est une relation « copain-copain » plutôt qu'une relation « parents-enfants », ce qui rend les choses difficiles quand le père a besoin de réprimander ses enfants. Sans une vraie relation de respect de type « parents-enfants », il est impossible pour un père de réprimander ses enfants quand c'est nécessaire. Je conseille aux pères de « participer plus activement à la vie de famille en aidant par exemple aux tâches ménagères ». A ce propos, saviez-vous qu'en moyenne les femmes consacrent environ 4 heures par jour aux tâches ménagères contre seulement 18 minutes par jour pour les hommes ? Mais les hommes ne sont pas les seuls à blâmer. Plus de 60% des pères japonais rentrent à la maison à 22 heures ou plus tard le soir, il leur est impossible dans cette situation de participer aux tâches ménagères. Sans quelque sorte de réarrangement du système social pour leur permettre de rentrer à la maison plus tôt, les pères resteront incapables de réprimander leurs enfants. Si les enfants ne sont jamais réprimandés par leurs parents, tôt ou tard il ne sera plus possible pour les familles ou même le pays lui-même de redresser les torts. Il est grand temps pour tout le monde de penser sérieusement à revoir les relations, que ce soit entre travail et enfants ou entre travail et foyer.

Hideo YAMADA :

Je suis tout à fait d'accord avec vous. Quand j'étais enfant, mon père me réprimandait souvent mais notre relation ne s'est jamais détériorée car toute notre famille était plongée dans l'exercice de l'apiculture. Maintenant que je passe beaucoup de temps à l'organisation de l'entreprise, je trouve qu'il m'est plus difficile de réprimander mes enfants. J'ai peur que nos relations ne se détériorent si je les réprimande trop sévèrement. Ces dernières années, j'ai passé beaucoup de temps à réfléchir à cette question et maintenant j'essaie de trouver du temps à passer avec mes enfants. Le dimanche, c'est moi qui prépare le repas pour ma famille et je fais en sorte de participer aux tâches ménagères dans la mesure du possible.

Naoki OGI :

Il est très difficile pour un père de réprimander ses enfants à moins qu'il ne passe suffisamment de temps avec eux. Chez moi, comme ma femme et moi travaillons tous les deux, je participe à pratiquement toutes les tâches ménagères comme par exemple le ménage et la lessive. C'est très gratifiant d'entendre les membres de sa famille dire des choses comme : « papa, ce repas est très bon ! » ou « oh ! la salle de bains est toute brillante ! ». Bien sûr il leur arrive de me reprocher que « cette assiette est mal lavée !» mais c'est cette conversation en elle-même qui a de la valeur. Si je ne faisait rien de tel, nos vies iraient en s'éloignant petit à petit. J'apprécie ma relation avec ma famille même quand ils ne me montrent pas beaucoup de respect et critiquent ce que j'ai fait.


Retour à la page 1Aller à la page 3


  
Copyright(C)2004 Yamada Bee Farm All Rights Reserved. Sommet de la page