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Les campagnes de reboisement

  
2004

Compte rendu de la campagne de reboisement au Népal de 2004.  Les campagnes de reboisement au Népal ont commencé en 1999, voici le compte rendu de la campagne de 2004.

Cette année, le « voyage pour reboiser le Népal » a eu lieu du 9 au 15 juillet. Au total, 22 personnes : 11 employés du Rucher Yamada et 11 autres participants japonais se sont rendus au Népal.

Cette année, nous avons participé au reboisement du village de Gualindaha, un village situé dans le bassin de Katmandou, la capitale du Népal. C'est la troisième fois que nous replantons des arbres dans ce village après les campagnes de l'an dernier et d'il y a deux ans, et cette fois-ci, en plus du village de Gualindaha, nous avons également planté des arbres sur 4 autres sites. Le total d'arbres plantés pour les 5 villages s'élève à environ 44.000 arbres.

En plus de planter des arbres, nous avons vérifié l'état de croissance des arbres plantés il y a deux ans ainsi que ceux plantés l'année dernière. Malheureusement, nous avons pu nous rendre compte que les conditions climatiques difficiles du Népal ne favorisaient pas une croissance rapide, certains jeunes arbres étaient encore pratiquement dans le même état de croissance qu'au moment de leur mise en terre. Nous avons pu observer également de grandes différences au niveau de leur état de croissance parmi des arbres qui pourtant avaient été plantés à la même période et au même endroit. D'après Monsieur SHYAM, notre partenaire local, « les espèces d'arbres qui existent depuis toujours dans cette région sont parfaitement adaptées aux conditions climatiques et poussent très facilement, en revanche, les espèces que l'on ne trouvait pas avant dans cette région ont un peu plus de mal à se développer.
Nous avons compris qu'il ne suffisait pas de planter des arbres en grande quantité mais qu'il était nécessaire également de bien les choisir car ils ne survivront pas s'ils ne sont pas adaptés à la région où ils ont été plantés.

Un arbre planté il y a 3 ans (en 2002) Un arbre planté cette année (en 2004)


La campagne de reboisement

Pendant cette campagne de reboisement, nous avons planté des arbres en compagnie des habitants des villages. Aucun de nous ne connaissait la langue de l'autre ce qui rendait la communication difficile mais, grâce à l'activité de « planter des arbres », il nous semble que nous avons tout de même réussi à nous comprendre.

L'un de nos employés, HAYASE, qui a participé à la campagne de reboisement l'évoque en ces termes : « Mon amie népalaise creuse un trou, j'y dépose un jeune arbre, elle recouvre ses racines de terre et je tasse cette terre. Je souhaite très fortement que les arbres que nous avons plantés grandiront et seront encore là dans 100 ans, et surtout qu'ils apporteront aux gens qui vivront ici à ce moment là de nombreuses récoltes et un peu de confort. »


La rencontre avec les enfants des villages.

Chaque année, nous envoyons des vieux vêtements au Népal mais cette année, nous nous sommes rendus dans une école primaire avec, en plus des vêtements, des crayons de papier avec gomme intégrée. Les enfants nous ont dit « dan neba do » (merci) en souriant lorsqu'ils ont reçu les crayons, ils avaient vraiment l'air heureux.
Parmi les participants japonais, certains ont offert des ballons de football.

En regardant tout ce petit monde courir après le ballon en riant, nous avons pu prendre conscience qu'il suffit souvent de peu – ici d'un ballon – pour faire s'écrouler la barrière du langage et les différences de pays et de culture. En même temps, nous en sommes venus à nous demander si nous, Japonais, n'avions pas tort de désirer toujours plus, et quelle était, au fond, la véritable richesse. Est-il encore possible aujourd'hui de trouver des enfants japonais qui, ayant reçu un simple crayon comme cadeau, sont si heureux qu'ils le gardent en main toute la journée sans jamais le lâcher ? Sont-ils capables de se réjouir vraiment en ne recevant qu'un ballon de football ? Peuvent-ils vraiment ressentir sincèrement de la gratitude en recevant ce genre de cadeaux ?
Le Népal n'a aucune ressource économique en dehors du tourisme. Comparé au Japon c'est un pays pauvre.
Cependant, les enfants que nous avons rencontrés là-bas étaient vraiment rafraîchissants de pureté. Ils nous ont rappelé que même sans argent, on peut être bien plus riches dans nos cœurs. Nous souhaitons continuer nos activités d'aide à ce pays de façon à ce que les sourires des enfants ne s'éteignent jamais et que les adultes soient en mesure de les élever en les protégeant.

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