Il n'avait pas de très bons résultats scolaires et il était timide.
En revanche, il possédait un extraordinaire sens de la moralité.
Il partit pour l'Angleterre à l'âge de 18 ans.
Après avoir été admis au barreau,
il se rendit en Afrique du sud pour un ami.
Là-bas, il fut témoin de
la discrimination et des insultes entre les hommes.
C'est cette expérience qui fut le point de départ d'un grand changement dans sa vie.
A partir de là, un très fort sentiment de refus de la violence commença à grandir en lui et se « cultiva » pendant 21 ans.
Cela lui permit d'acquérir les éloges de la communauté internationale.
Il retourna en Inde en 1940,
rempli d'un sentiment de conviction et de confiance.
Mais l'Inde étant une colonie britannique,
il fut arrêté et emprisonné de nombreuses fois en réponse à ses agissements de lutte et de résistance.
En utilisant le jeûne si besoin,
il continua à rechercher son « moi réel » qui ne ressent pas de honte face au sacré.
Il essaya de réconcilier les différentes religions et de faire disparaître le système des castes.
« Tout ce que je fais m'est dicté par mon amour inconditionnel pour l'humanité. »
Du fait de cette conviction, il rejeta catégoriquement toute forme de violence.
Et il exprima son respect immense pour les femmes,
l'enthousiasme de la jeunesse,
et sa confiance et son approbation envers les hommes.
Cet homme c'est Mahatma GANDHI.
Ce qui symbolisa son mouvement fut « la marche du sel ».
Pour obtenir l'autorisation de fabriquer eux-mêmes le sel – qui était le monopole de l'empire britannique –
ils parcourirent tranquilement les 385 km qui séparent Ashram au bord de la mer en 24 jours.
« Le mieux, c'est de se déplacer à la vitesse d'un escargot. »
Cela devint un mouvement très important de plusieurs millions de personnes.
Après de nombreuses luttes, l'Inde parvint enfin à obtenir son indépendance en 1947, en se débarrassant du joug de l'Angleterre qui avait duré 200 ans.
L'années suivante, malheureusement, GANDHI fut asassiné par un fanatique et mourut à l'âge de 78 ans.
Ses derniers mots furent :
« Pardonnez aux jeunes ». |
